Multiculturalisme

L’Europe et l’Islam vus par le père jésuite Henri Boulad

Islamisation de l'EuropeEn mars dernier (2017), le père jésuite Henri Boulad rencontrait le premier ministre hongrois Viktor Orban à Budapest et recevait de ses mains la nationalité hongroise : « Ce petit pays qu’est la Hongrie peut faire basculer l’Europe, et j’ai l’intention de m’y investir ! »

Dans un entretien, le père Boulad explique ses motivations et le pourquoi de son souhait d’acquérir la nationalité hongroise. Il donne sa vision de l’Europe et de l’Islam, puis adresse un message aux chrétiens d’Europe et aux Français.

Le père Boulad invite notamment les Français à un sursaut, à un rejet de la manipulation dont ils sont l’objet. Qu’ils n’attendent pas que leur pays sombre dans le chaos pour se réveiller. Il serait alors trop tard.

Sont-ils conscients que des siècles d’histoire et de civilisation sont menacés de disparition? Sentent-ils que la France, qui fut à l’avant-garde de la pensée, de l’art et de la culture, risque bientôt de s’effondrer comme un château de cartes?

Enracinée dans le judéo-christianisme, l’Europe possède un trésor de culture et d’humanisme qu’il faut à tout prix sauver. Ce continent a été à la pointe de la civilisation, non seulement sur les plans technique et scientifique, mais aussi au niveau humain, moral et spirituel.

La crise que traverse la France (dont l’Europe occidentale et une bonne part de l’Occident) tient à l’idéologie de la gauche libérale liée à une islamisation exponentielle. Ces deux facteurs conjugués – qu’on appelle « islamo-gauchisme » – détruisent lentement la France, dont l’identité est en train d’être dévoyée et défigurée par celle de l’Islam de plus en plus fanatisé.

Un entretien à lire et à relire.

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Père Henri Boulad : « J’accuse l’islam »

Égypte : Au lendemain des attentats sanglants contre les chrétiens coptes célébrant le Dimanche des Rameaux, le 9 avril 2017J’accuse l’Islam d’être la cause de cette barbarie et de tous les actes de violence commis au nom de la foi musulmane.

Je n’accuse pas les musulmans qui sont majoritairement pacifiques, bienveillants et amicaux, mais l’islam comme idéologie politique. J’ai parmi les musulmans – qui sont nos frères en humanité – beaucoup de remarquables amis fidèles et irréprochables, souhaitant eux-mêmes un islam humaniste et pacifié. De très nombreux musulmans – et ex musulmans – ne sont pas responsables de cette barbarie au nom de Dieu. Ce ne sont donc pas eux que j’accuse ici… mais l’islam comme tel.

Ce ne sont pas non plus les terroristes, ni le terrorisme que j’accuse. Ni uniquement les Frères Musulmans ou la nébuleuse de groupuscules qui gravite autour de cette confrérie djihadiste et violente. Pas plus que je n’accuse l’islamisme, ou l’islam politique et radical.

J’accuse tout simplement l’islam qui, par nature, est à la fois politique et radical.

Comme je l’avais déjà écrit il y a plus de vingt-cinq ans, l’islamisme c’est l’islam à découvert, dans toute sa logique et sa rigueur. Il est présent dans l’Islam comme le poussin dans l’œuf, comme le fruit dans la fleur, comme l’arbre dans la graine. Il est porteur d’un projet de société visant à établir un califat mondial fondé sur la charia, seule loi légitime, parce que divine. Il s’agit là d’un projet global et globalisant, total, totalisant, totalitaire.

L’Islam se veut à la fois religion, état et société, dîn wa dawla. C’est ainsi qu’il a été depuis ses plus lointaines origines.

Avec le passage de la Mecque à Médine (l’Hégire) l’Islam passe du statut de religion à celui d’État théocratique. C’est aussi le moment où Mahomet cesse d’être simple chef religieux pour devenir chef de guerre, chef d’État et leader politique. Religion et politique seront désormais indissolublement liés : «L’Islam est politique ou n’est rien » (Imam Rouhollah Khomeiny).

J’accuse de mensonge délibéré ceux qui prétendent que les atrocités commises par des musulmans « n’ont rien à voir avec l’islam ». Or, c’est bien au nom du Coran et de ses injonctions claires que ces crimes sont perpétrés. Le seul fait que l’appel à la prière et l’incitation au meurtre des infidèles soient précédés du même cri, Allah-ou akbar (Dieu est le plus grand) est hautement significatif.

(…)

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La nature totalitaire de l’islam

L’islam est certes une religion… cependant, ce n’est pas seulement que cela…

Tel qu’il se pense à grande échelle, et ce, depuis plus de 1000 ans, l’islam est…

  • … une manière de vivre englobante
  • … une culture et une civilisation à part entière
  • … un système politico-religieux (charia) suprémaciste

TotalitarismeLa charia (loi islamique) touche autant les pratiques cultuelles que la vie privée, familiale, sociale, économique ou politique. Il n’y a pas d’aspects de la vie personnelle ou publique qui ne soit inclus dans la charia.

L’islam est donc essentiellement un système normatif qui crée une identité spécifique et une entité politique (oumma).

Comme l’affirment S. Solomon et E. Alamqadisi (deux ex-musulmans et spécialistes de la charia) « L’islam est un système englobant (whole encompassing system) : un système socio-politique justifié par une terminologie religieuse, réglementant tous les aspects de la vie de ses adhérents, leurs relations, de même que les relations avec ceux qui ne partagent pas leur foi. »

De plus, selon la perspective musulmane, ce ne sont pas seulement les musulmans qui doivent se soumettre à la charia, mais bien l’humanité tout entière, d’une manière ou d’une autre.

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Brexit : ce que signifie le rétablissement de notre liberté

Denis MacEoin est rédacteur en chef du Middle East Quarterly, une revue internationale consacrée à l’étude des politiques, des religions et des sociétés du Moyen-Orient. Il a récemment écrit un rapport sur la littérature haineuse islamique circulant en Grande-Bretagne.

Dans ce clip, il explique pourquoi une majorité d’Anglais ont rejeté l’Union européenne.

LondresSelon lui, les Anglais ont voulu reprendre en main leur destin et protéger une identité culturelle historique menacée par l’immigration musulmane et par les lois et règlements adoptés à l’étranger (Bruxelles) sans considération pour cette identité.

Les sondages révèlent que nombre de musulmans rejettent les valeurs et le mode de vie des sociétés occidentales et appuient la charia (loi islamique).

Il n’est donc pas étonnant que le Royaume-Uni (tout comme l’ensemble des sociétés modernes) doive faire face à un grave problème d’intégration des communautés musulmanes, dominées par une vision ségrégationniste, communautarisante, suprématiste et impérialiste reposant sur le clivage coranique « fidèle/infidèle ».

Un musulman qui respecte la charia n’est pas du tout encouragé à s’intégrer, bien au contraire. Il se croit obligé d’affirmer une identité faite d’interdits, d’obligations et de tabous qui circonscrivent un « NOUS » prétendument supérieur aux « nous des infidèles » contre lesquels une violence « légitime » peut s’exercer puisqu’elle serait commandée par Allah lui-même.

Trevor Phillips (ex-président de la commission des droits de la personne, président de la commission de l’égalité raciale et l’un des principaux défenseurs du multiculturalisme) a dû à son tour reconnaître l’échec de l’intégration de nombre de musulmans :

« Pendant longtemps, j’ai cru que les musulmans européens se comporteraient comme les immigrants qui les ont précédés, qu’ils abandonneraient leurs coutumes ancestrales, qu’ils pratiqueraient leur religion discrètement et se fonderaient graduellement dans la diversité identitaire de l’Angleterre. J’aurais dû être plus clairvoyant. »

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