Brexit : ce que signifie le rétablissement de notre liberté

Denis MacEoin est rédacteur en chef du Middle East Quarterly, une revue internationale consacrée à l’étude des politiques, des religions et des sociétés du Moyen-Orient. Il a récemment écrit un rapport sur la littérature haineuse islamique circulant en Grande-Bretagne.

Dans ce clip, il explique pourquoi une majorité d’Anglais ont rejeté l’Union européenne.

Selon lui, les Anglais ont voulu reprendre en main leur destin et protéger une identité culturelle historique menacée par l’immigration musulmane et par les lois et règlements adoptés à l’étranger (Bruxelles) sans considération pour cette identité.

Les sondages révèlent que nombre de musulmans rejettent les valeurs et le mode de vie des sociétés occidentales et appuient la charia (loi islamique).

Il n’est donc pas étonnant que le Royaume-Uni (tout comme l’ensemble des sociétés modernes) doive faire face à un grave problème d’intégration des communautés musulmanes, dominées par une vision ségrégationniste, communautarisante, suprématiste et impérialiste reposant sur le clivage coranique « fidèle/infidèle ».

Un musulman qui respecte la charia n’est pas du tout encouragé à s’intégrer, bien au contraire. Il se croit obligé d’affirmer une identité faite d’interdits, d’obligations et de tabous qui circonscrivent un « NOUS » prétendument supérieur au « nous des infidèles » contre lesquels une violence « légitime » peut s’exercer puisqu’elle serait commandée par Allah lui-même.

Trevor Phillips (ex-président de la commission des droits de la personne, président de la commission de l’égalité raciale et l’un des principaux défenseurs du multiculturalisme) a dû à son tour reconnaître l’échec de l’intégration de nombre de musulmans :

« Pendant longtemps, j’ai cru que les musulmans européens se comporteraient comme les immigrants qui les ont précédés, qu’ils abandonneraient leurs coutumes ancestrales, qu’ils pratiqueraient leur religion discrètement et se fonderaient graduellement dans la diversité identitaire de l’Angleterre. J’aurais dû être plus clairvoyant. »

Vidéo de Gatestone Institute. Traduction par « Points de Repères ».

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Brexit : What it Means to Have Our Freedom Back

Il y a quelques jours la majorité de mes compatriotes a fait un des choix les plus étonnants de l’histoire moderne en décidant de quitter l’Union européenne. On tente toujours de comprendre la signification des résultats.

LondresQuitter aura des conséquences, mais ceux d’entre nous qui ont choisi de quitter l’Union considèrent que les conséquences seront très positives et pas seulement pour nous, Anglais, mais pour l’ensemble de la planète.

En faisant partie de l’Union européenne, nous avons perdu le contrôle de notre pays et de nos frontières. Les bureaucrates européens et les juges de la Cour européenne de justice pouvaient (et l’ont fait) annuler des lois adoptées par notre propre parlement.

Un rapport de l’Union européenne rendu public en avril reconnaît que les lois et règlements de l’UE ont préséance sur les lois du Royaume-Uni et que la Cour européenne supplante la Cour suprême d’Angleterre.

Plus de 60% des lois en vigueur au Royaume-Uni ont été conçues à Bruxelles. Notre lutte contre le terrorisme a été minée par les juges du tribunal européen des droits de la personne, à Strasbourg, interdisant entre autres choses l’expulsion de terroristes.

En regagnant notre pleine et entière souveraineté, nous croyons rétablir la fierté en notre nation. Nous retrouvons la liberté de conclure nos propres ententes de libre-échange avec le reste du monde et la liberté de prendre nos propres décisions dans le domaine de la politique étrangère.

Ceux qui soutiennent l’État d’Israël sont heureux de quitter une organisation profondément hostile à Israël; heureux aussi de quitter un continent où l’antisémisme ne cesse de croître à pas de géant.

RéfugiésL’an dernier, l’Union européenne a réagi de manière très inadéquate à l’afflux massif d’immigrants sur son territoire. Elle n’a pas eu tort d’accueillir des réfugiés syriens, mais elle a eu tort de ne pas mieux les connaître.

Près de 60% d’entre eux n’étaient pas des Syriens. Très rapidement, cette vague d’immigrants venant d’Afrique et d’aussi loin que l’Afghanistan a provoqué d’importantes tensions sociales.

Le problème n’a jamais été l’immigration comme telle. De bien des façons, les immigrants peuvent fortifier les pays d’accueil et ils méritent d’être bien accueillis. Mais une immigration de masse, mal contrôlée par les autorités peut avoir des conséquences désastreuses.

Laisser entrer en grand nombre des immigrants de pays pauvres a pour résultat que ceux qui sont venus dans l’espoir d’améliorer leurs conditions de vie finiront souvent par vivre misérablement dans les pays d’accueil, tout en appauvrissant démographiquement leurs pays d’origine.

Dans le passé, le Royaume-Uni a bénéficié de l’arrivée de nombreux immigrants. Ils se sont établis, ont trouvé du travail et sont devenus des Anglais en adoptant toutes les valeurs qui comptent. Ils sont devenus des démocrates contribuant à l’amélioration de leur pays d’accueil sauf une forte proportion d’immigrants venant des pays musulmans. Plusieurs musulmans se sont bien intégrés. Ils sont même devenus des hommes politiques, des médecins, des écrivains, des hommes d’affaires, des universitaires. D’autres ne se sont intégrés que partiellement.

Shariah controlled zoneDes sondages d’opinion menés auprès des musulmans révèlent qu’une forte proportion d’entre eux rejettent les valeurs des sociétés occidentales et sont favorables à la charia, la loi islamique.

Dans plusieurs pays, notamment en France, en Angleterre, en Suède et en Allemagne, il y a maintenant des quartiers où il est difficile et même dangereux pour des non-musulmans d’entrer.

Le nombre de ces zones a sensiblement augmenté avec les vagues d’immigrants de 2015 et 2016. En Grande-Bretagne, certains districts ressemblent davantage au Moyen-Orient ou au Pakistan qu’à l’Angleterre.

Trevor Phillips, l’ex-président de la commission des droits de la personne et président de la commission de l’égalité raciale a été l’un des principaux défenseurs du multiculturalisme. Il a cru fermement et honnêtement qu’il était possible de faire vivre ensemble des communautés de cultures et de confessions différentes. Il était un sincère critique du racisme et des haines intercommunautaires : un idéal partagé par tous les gens qui ont du cœur, mais l’an dernier il a reconnu que l’intégration des musulmans a été un échec total. Voici ce qu’il écrit :

« Pendant longtemps, j’ai cru que les musulmans européens se comporteraient comme les immigrants qui les ont précédés, qu’ils abandonneraient leurs coutumes ancestrales, qu’ils pratiqueraient leur religion discrètement et se fonderaient graduellement dans la diversité identitaire de l’Angleterre. J’aurais dû être plus clairvoyant. »

L’Europe a ouvert ses portes à un grand nombre d’immigrants plus ou moins hostiles aux grandes valeurs des sociétés modernes : la démocratie, le respect des lois adoptées par des hommes, la tolérance des religions et la liberté d’expression.

L’Union européenne a accepté sciemment l’accueil de personnes qui nous méprisent ainsi que notre mode de vie et qui sont même prêtes à renverser nos sociétés. De violents djihadistes se sont mêlés aux authentiques réfugiés syriens. Et l’Europe a commencé à en subir les conséquences par des attentats violents à Paris, à Bruxelles et ailleurs.

L’Angleterre est de nouveau libre de contrôler ses frontières, comme les États-Unis ou Israël, et libre d’adopter ses propres lois. Elle est de nouveau en mesure de prendre son destin en main et d’exiger le respect de ses valeurs les plus fondamentales.