Djihadisme et doctrine musulmane

Chercher à comprendre ce qui se passe

Omar Mateen, le musulman djihadiste qui a tué des homosexuels dans un bar d’Orlando, a notamment trouvé toutes justifications à son agression dans la doctrine musulmane la plus orthodoxe.

Cette doctrine est enseignée à grande échelle dans le monde musulman et maintenant en Occident, dans des mosquées ou centres islamiques.

Quelques mots à propos de cette doctrine au sujet de l’homosexualité :

Le djihadiste qui interroge la charia y trouvera toutes les « raisons » pour tuer les kouffar (non-musulmans), les apostats (ceux qui quittent l’islam), les homosexuels, les femmes adultères, etc.

Pourquoi sommes-nous en train de reculer face à l’islam conquérant en Occident ?

Nous reculons parce que nous tentons de trouver des excuses, de « bonnes raisons » (politiquement correctes) à l’agressivité musulmane au lieu de chercher les « vraies raisons » qui poussent les djihadistes à commettre les pires atrocités.

Tribunal selon la charia à Leytonstone, Angleterre

On invoquera la pauvreté, le problème des armes à feu, les troubles mentaux des agresseurs… mais rarement les croyances des djihadistes.

Au lieu de nous intéresser à l’islam (ses textes, sa doctrine et sa charia), nous continuons à faire avancer l’islam à coup d’explications politiquement correctes.

De plus …

Contrairement à ce que les médias veulent faire croire, les djihadistes ne sont jamais des loups solitaires. Ils s’inscrivent toujours dans un réseau, réel ou virtuel (internet).

La doctrine musulmane propose à tout musulman deux « modèles » :

De plus, si vous soulevez ces points et d’autres en présence de personnes qui ne connaissent pas l’islam, vous risquez d’être qualifié de fanatique, d’intolérant ou de raciste. Dans le meilleur scénario, ce sera l’indifférence à votre égard.

Si par notre silence nous acceptons des accommodements avec une loi aussi archaïque que la charia, ne soyons pas étonnés que nos sociétés s’islamisent et que nous nous sentions de moins en moins chez nous.

Dans toute société libre et démocratique qui se veut vraiment telle, il devrait être normal et permis de critiquer librement toute philosophie, toute religion, tout système politique ou idéologique.

Débattre des idées est une nécessité en démocratie surtout quand le bien de l’être humain comme celui de notre société est en jeu. Toutes les conceptions du monde, de l’ordre social, des rapports entre humains ne sont pas équivalentes.

L’art d’utiliser les mauvais mots …

Avez-vous remarqué la tendance à qualifier les auteurs d’atrocités « d’extrémistes » comme si ce mot suffisait à expliquer leur comportement?

Extrémiste dites-vous? Eh bien! qu’est-ce qui le nourrit?

Les imams qui appellent au djihad sont fréquemment qualifiés d’extrémistes en Occident. Pourtant… ils ne font que prêcher la doctrine la plus traditionnelle de l’islam !

Vous voyez le problème :  un islam qui a grand besoin de réformes… mais est-ce possible?

Ceux qui ont une bonne connaissance de la doctrine musulmane se rendent vite compte qu’il y a totale incompatibilité entre la vision islamique de l’ordre social et la vision moderne, entre la charia et les droits de la personne, entre la charia et les valeurs des démocraties libérales.

La réforme de l’islam leur apparaît non seulement comme une tâche titanesque, mais comme une tâche impossible.

Pourquoi ?

Parce que ce sont les textes mêmes de l’islam, coran et sunna, qu’il faudrait modifier en profondeur.

Prenons par exemple le coran et l’antagonisme radical, le clivage fidèle/infidèle qu’il crée. Comment supprimer un tel antagonisme sans éliminer du coran de nombreux versets et même des sourates entières (8 et 9) qui invitent à tuer, à spolier, à se méfier ou à ne pas socialiser avec les infidèles.

L’histoire montre que les musulmans qui ont voulu réformer l’islam n’ont pu mener à bien leur entreprise parce que les changements à apporter sont trop radicaux. En fait, c’est tout le système islamique qui est bancal.

Un appel à la responsabilité

Quand les droits de l’homme sont en jeu, toute personne lucide et responsable devrait se sentir concernée. Voilà pourquoi il ne faut plus se flatter de « respecter » toutes les croyances parce que toutes les croyances ne sont pas nécessairement respectables.

L’islam est certes une religion (elle invoque une transcendance et une « révélation »), mais c’est d’abord un système politique fondé sur une identité sectaire. C’est une religion qui a un point de vue bien arrêté sur le type de société prétendument voulu par Allah ainsi que sur les rapports entre musulmans et non-musulmans.

Nos politiciens ne doivent pas hésiter à faire appliquer nos lois (des lois justifiées en raison et non sur une prétendue « révélation ») et s’efforcer de mieux comprendre la profonde différence qui existe entre le droit moderne et le droit islamique.

On doit s’indigner que des chrétiens, des juifs, des hindous, des athées, des bouddhistes… soient constamment tués ou persécutés en terre musulmane.

Les médias ne doivent plus passer sous silence, comme ils le font très souvent, les croyances religieuses des djihadistes alors qu’eux n’hésitent pas à les proclamer et à s’y référer pour justifier leurs actes.

Les universités doivent permettre et favoriser les débats sur les problèmes inhérents à l’islam-religion. Par exemple, organiser des débats sur l’expansion musulmane et les recherches de l’historienne Bat Ye’or.

Comme l’a dit Ernest Renan, « Émanciper le musulman de sa religion est le meilleur service qu’on puisse lui rendre ».

Cette affirmation est plus actuelle que jamais, d’autant plus que la présence musulmane s’accroît en Occident.

Il faut encourager la critique des insuffisances, des blocages, des archaïsmes, des injustices du droit islamique et sa prétention à dominer tous les autres systèmes juridiques.

Au lieu d’être découragée ou étouffée, cette critique devrait même être considérée comme une obligation dans les sociétés modernes.